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Entre deux marées

Tableaux photographiques et broderies

Cette série photographique raconte le désir d'appartenir à un territoire. La trame de ce récit est inspirée de l’ancêtre de l’artiste, qui a quitté la France et navigué à la recherche d'une terre d'accueil. Cette histoire est aussi celle de l’artiste. Caroline Bolieu a parcouru maintes régions du Québec. Toujours, elle a cherché ce sentiment d’appartenance – celui, inhérent, qu’on veut uniquement ressentir plutôt que construire. Plusieurs fois, elle a recommencé, jusqu’à trouver son territoire. C’est au Kamouraska qu’elle s’est enracinée, à quelques kilomètres de là où son ancêtre a choisi autrefois de s’établir. Cette coïncidence singulière est à l’origine de ce projet. Ces dix tableaux photographiques retracent de façon allégorique l’épopée de l’artiste et de son aïeul, d’une rive à l’autre du Saint-Laurent. Le fleuve, assise principale du récit, incite au départ, mais aussi à l’immobilité. Les prises de vue hivernales suggèrent l’attente inévitable, créent à la fois des obstacles et de la convoitise. La couleur rouge traverse les tableaux. C’est le fil qui relie entre eux les sentiments contradictoires de passion et de colère, l’état d’espérance à celui du désespoir – tous déclenchés néanmoins par cette quête d’une terre absolue. Un hommage à Pierre Hudon dit Beaulieu, ainsi qu’à celles et ceux qui prêtent attention au territoire qui les appelle.

Création de la série: 2019

Cette exposition a été présentée :

-2021 au Musée du Bas-Saint-Laurent, Rivière-du-Loup, Qc  pour Expositions satellites de la 10e     Rencontre photographique du Kamouraska

-2020 au Centre d’Art de Kamouraska, Kamouraska, Qc pour Expositions satellites de la 10e     Rencontre photographique du Kamouraska, 

À l’automne 2018, j'ai participé à une classe de maître, menée par l’artiste Caroline Hayeur. Orchestré par Culture Bas-Saint-Laurent, ce séminaire de création se rattachait à la 10e édition de la Rencontre photographique du Kamouraska. J'ai exploré le territoire bas-laurentien, plus particulièrement les rives du fleuve. Fabriquant des allégories, je raconte mon expérience du recommencement. L’exposition qui en découle donne à voir le fleuve au-delà de la contemplation qu’il suscite naturellement.

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