C’est avec l’appareil photo, appartenant autrefois à mon grand-papa, que j’ai décidé de me lancer dans l’exploration du transfert d’émulsion polaroid, un médium fragile empreint d’une certaine nostalgie dans le grain de l’image. Pendant l’été, j’ai accumulé mes paysages comme de précieux trésors. Un polaroid ne peut-être utilisé qu’une seule fois dans cette technique. Il faut tremper la photographie dans un bain d’eau chaude pour en faire décoller la gélatine sur laquelle se trouve la composition, ensuite, toujours immergé, on vient guider celle-ci sur un papier ou elle vient adhérer. Si la gélatine se déchire, ou si le papier d’arrive pas à la supporter, l’image disparait à jamais. Un hommage à la beauté de ma région, le Bas-St-laurent